La guerre civile libyenne peut faire référence à : . Elle a poursuivi en disant qu'elle avait été ligotée, puis qu'on avait uriné et déféqué sur elle et qu'elle avait été violée par 15 hommes[292],[295]. Le mouvement de passage des cadres du régime à la rébellion commence dès le 20 février, avec Abdelfattah Younès, ministre de lâIntérieur, créateur des forces spéciales et compagnon de Kadhafi, et Moustafa Abdel Jalil, ministre de la Justice[224]. Ils sont suivis du représentant libyen auprès de la Ligue arabe Abdel Mounim al-Khouni et de plusieurs ambassadeurs : au Bangladesh, en Belgique, en Chine, en Inde, en Indonésie, au Nigeria et en Pologne[310]. La Guerre Secrète de la France en Libye. Fiche Dassault Aviation-SNECMA-Thalès, et, N. Sarkosy et G. Longuet au salon aéronautique du Bourget en pleine guerre de Libye le 20 juin 2011. Une raison qui l'a conduit à se constituer une milice parallèle de mercenaires[301] » essentiellement africains. De plus, exerçant un chantage, Tripoli menace de nationaliser les sociétés européennes présentes sur son territoire[318]. 8 septembre 2011. Le colonel Kadhafi fait une seconde allocution à la télévision à 16 heures 52, pendant plus dâune heure. Quelques jours plus tard, Choukri Ghanem, président de la compagnie libyenne du pétrole, abandonne lui aussi le dictateur[224]. Suleiman Mahmoud[15] Les Ãtats-Unis cessent leur participation aux frappes qu'ils avaient prolongées sur le week-end, afin de les confier à l'OTAN[194] et ne plus se consacrer qu'à des vols de reconnaissance et de brouillages[195]. Khalifa Belqasim Haftar Le 1er mars, les forces fidèles à Kadhafi lancent une contre-offensive. Les ambassadeurs libyens auprès de Washington[311] et de Paris[312] annoncent aussi se démarquer du régime, puis démissionnent le 25 février. Il conclut que « la Libye est un gâchis »[392]. L'ancien dictateur libyen, cherchant à fuir sa ville natale dans laquelle il s'était retranché après sa chute, est tué le jour même après l'attaque de son convoi[261]. », « choqué par l'usage aveugle de la violence contre des manifestants pacifiques », « prie pour que les révolutionnaires vainquent le tyran », « le Maroc est extrêmement préoccupé par la spirale de la violence en Libye au cours des derniers jours, rejette et condamne le recours à la violence contre les populations », « les peuples marocain et libyen sont unis non seulement par les liens étroits de l'histoire et de la géographie, mais aussi par un projet ambitieux d'intégration maghrébine », « l'utilisation disproportionnée de la force », « résister aux demandes de ses concitoyens est futile », « La violence en Libye est monstrueuse et (â¦) doit cesser rapidement », « le gouvernement condamne l'usage de la force qui est absolument inadmissible », « Nous savons à quoi nous attendre quand le régime libyen tombera : une vague de 200 000 à 300 000 immigrés, soit dix fois plus que le phénomène des, « lui demandant avec force d'assumer ses responsabilités dans la gestion des flux migratoires ». Entretemps, la police nâa pas osé disperser les manifestants, rejoints par des chebabs (jeunes hommes), qui ont commencé à affluer dans la soirée, prennent le relais le lendemain, ce qui conduit à lâinsurrection les jours suivants[55]. Abdulrazzaq al-Nadouli Ãtats-Unis : le 21 février, la Secrétaire d'Ãtat Hillary Clinton demande de faire « cesser ce bain de sang ». Le 22 septembre, le CNT affirme avoir pris le contrôle de la ville de Oubari, capitale du district de Wadi al Hayaat[272]. Lors de la révolte de 2011, les tribus Warfala, Zuwayya, Toubou, et Touareg se sont ralliées aux insurgés, surtout après le premier discours de Kadhafi, les experts (comme Angelo Del Boca) s'accordent pour affirmer que dès lors le régime du « Guide » est proche de sa fin[50]. Non. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois. Dans le reste du pays, les manifestations en faveur du régime de Kadhafi ont été modérées avec cependant des coups d'éclat comme durant la conférence aux médias convoquée à Tripoli de Seif el-Islam envahie par une manifestation de ses soutiens. ». La Libye est déchirée par un conflit depuis le soulèvement de 2011 qui a chassé Mouammar Kadhafi du pouvoir. Jeudi 3 mars 2011, des bombardements ont lieu à plusieurs reprises sur les villes de Marsa El Brega et Ajdabiya qui abritent des terminaux pétroliers libyens. De même, les tentatives de négociation en juin échouent, surtout après le lancement d'un mandat d'arrêt international contre Kadhafi[223]. Le Haut-commissariat aux réfugiés estime qu'un million de personnes ont fui la Libye entre février et juin 2011. Il s'agit notamment d'étrangers, maghrébins ou noirs, arbitrairement pris à partie : « On nâa pas vu de mercenaires, sauf si cela sâest passé dans lâOuest où nous nâavions pas accès. L'Autriche, la Grande-Bretagne et l'Espagne prennent le même type de mesures quelques jours plus tard. Dans un rapport réalisé entre les 8 et 15 mai 2012, à la suite d'une mission dâinformation sur place, la Fédération internationale des ligues des droits de lâhomme (FIDH) indique dans son rapport sur « les migrants africains d'origine subsaharienne » qu'il existe pour ces populations une «âsituation dâextrême urgenceâ». La Turquie est opposée aux sanctions qui, selon Recep Tayyip ErdoÄan qui s'exprime le 24 février, « risquent de punir la population libyenne »[150]. Leur avancée est néanmoins stoppée peu avant Syrte, où les troupes du colonel Kadhafi, équipées d'armes lourdes, leur tendent une embuscade[179],[180]. Les autorités libyennes, au début de l'insurrection, ont menacé l'Union européenne « de cesser de coopérer dans la lutte contre l'immigration si elle continue à « encourager » les manifestations dans le pays[317] ». Le 8 septembre, quelques jours après la prise de la capitale par le CNT, le ministre de la Santé par intérim Naji Barakat annonce un premier bilan officiel de 30 000 morts, 50 000 blessés et 4 000 disparus, avec des pertes à peu près équivalentes pour les deux camps[22]. La France, plutôt isolée, refuse que l'Alliance prenne le contrôle des opérations contre Kadhafi. Le 16 février 2011, Kadhafi libère 110 islamistes[62], malgré les manifestations qui ont commencé. Le 27 février, un Conseil national de transition est formé à Benghazi, fusionnant deux instances provisoires, le conseil national libyen et le gouvernement provisoire de l'ancien ministre de la Justice Moustafa Mohamed Aboud al-Djeleil[110],[111]. Un ancien patron de la Direction de la surveillance du territoire (DST) français et fondateur du Centre international de recherches et dâétudes sur le terrorisme, considère que le verrou contre Al-Qaïda et l'immigration clandestine a sauté en Libye[387]. Les Toubous, opprimés et discriminés par le pouvoir, notamment durant les années précédentes, se rangent logiquement aux côtés des forces du Conseil national de transition (CNT). Analysant les résultats de cette intervention armée, les spécialistes du monde arabe se rejoignent pour décrire les conséquences néfastes de cette intervention avec la destruction de l'Ãtat libyen dont le pouvoir local est assuré de facto par des tribus régionales[376], les succès de l'islamisme dans la région et la déstabilisation de la zone sahélo-saharienne[377] entraînant notamment le coup d'Ãtat militaire de 2012 au Mali[378]. Il est revenu en Libye en 2011 pour prendre part au renversement du colonel, puis a lancé sa campagne militaire à Benghazi, dans l’est du pays, en 2014. Le 19 mars, à l'issue du sommet de Paris tenu au palais de l'Ãlysée, et à l'initiative de la France et du Royaume-Uni, la Belgique, la Norvège, le Danemark, les Pays-Bas, le Qatar et le Canada annoncent leur participation à la coalition internationale ; d'abord l'Italie accorde l'usage de ses bases militaires; puis participe pleinement à la coalition. reperes Chronologie de la Libye (1969-2011) Ancien paria de la communauté internationale, le colonel Kadhafi s'était rapproché de l'Occident ces dernières années. Sur place les faits n'ont pas pu être vérifiés et l'on remarque dans les médias l'importance des annonces anticipées dans les tactiques de ces combats. Moatassem Kadhafi â Il est estimé que le total des morts durant la guerre civile Libyenne oscille entre 12 500 et 15 000 morts au maximum d'après les sources de la CIA (civils, rebelles et loyalistes)[réf. Pour l'ancien président sud-africain Thabo Mbeki : « Nous pensions avoir définitivement mis un terme à cinq cents ans dâesclavage, dâimpérialisme, de colonialisme et de néocolonialisme. Share. Ils buttent toujours sur Brega, au centre du pays[227]. Le 28 août, trois combattants pro-CNT sont tués dans des combats à Sebha. Retour sur la journée d'hier heure par heure », « Libye : Mouammar Kadhafi s'accroche fermement au pouvoir », « Eastern Libya appears to be under opposition control », « Un avion de l'armée de l'air libyenne, s'est écrasé près de Benghazi », « EN DIRECT. Omar El-Hariri[13] Cette insurrection est souvent appelée, par les insurgés eux-mêmes et par la presse, révolution du 17 février[58],[59]. Les autorités payent des prisonniers pour réprimer les manifestants[64]. Comme en Tunisie, la proportion de jeunes de moins de 25 ans est très élevée (47,4 % de la population[44]). Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe. Mais les faits racontés sont extrêmement révélateurs de pratiques scandaleuses d’une partie de la classe politique française ! Le jeudi 17 février 2011, appelé « journée de la colère » par les opposants, les manifestations s'intensifient dans l'Est du pays, notamment à Benghazi où un kamikaze du nom dâAlmahdi Ziou jette sa voiture bourrée dâexplosifs contre le portail de la caserne. La contestation sâétend au champ social, du personnel du champ de pétrole de Al-Nafoura se mettant en grève[77]. Le siège du gouvernement est incendié, et le palais de Kadhafi est encerclé par les insurgés[77]. Les cas relevés vont du licenciement sans indemnité ni paiement de salaire à lâencontre de Noirs, jusquâau meurtre et au viol[307]. « Des incidents similaires à lâencontre dâun groupe de Tchadiens qui ont fui Benghazi, Al Bayda et Brega ces derniers jours nous ont également été rapportés ». Ce dernier restera connecté avec ce compte. Ce travail s’appuie sur les revenus complémentaires de la publicité et de l’abonnement. On assiste à de nombreuses arrestations pour délit d'opinion, la presse est muselée et les rares images qui parviennent aux stations de télévision proviennent d'amateurs.