La pensée de Kierkegaard a été très influente pour de nombreuses générations de philosophes français jusqu'à nos jours. L’acharnement du journal à salir sa réputation, en grande partie pour des motifs personnels plutôt que pour la substance de ses écrits et les souffrances causées par ces attaques ont poussé Kierkegaard vers une autre phase très productive ; la création de discours chrétiens positifs plutôt que la satire ou la parodie. Kierkegaard se distanciait de ses textes par une variété de dispositifs, (y compris typographiques comme l’utilisation du tiret ou du point d'interrogation), qui servaient à problématiser la voix de l'auteur pour le lecteur. La foi est une décision qui ne peut se fonder sur une certitude. Auteur prolifique, plus de 30 volumes sont publiés de son vivant[99], et nombre d'entre eux sont dédiés à son père Michael Pedersen Kierkegaard ou à Régine Olsen. « La foi a trouvé en l’absence de certitude un excellent pédagogue »[48] : plus il y a d’incertitudes, plus il y a d’espace pour que l’individu croie. De même que le Modèle a vécu et est mort méprisé et humilié, de même le chrétien devra souffrir pour sa foi. De surcroît, l'homme ne peut choisir seul sa propre vérité et ne peut la trouver par lui-même ; elle ne peut qu’être suggèrée de l’extérieur par l'expression indirecte de Quelqu’un qui incarne cette vérité, le Christ. Ce nom est alors devenu celui de la famille. Il montre aussi comment exister en tant que chrétien et ce qu'est la Foi. Dans le même temps, les prêtres deviennent « les 1000 menteurs », puis en septembre des « anthropophages, et de la plus détestable manière. Kierkegaard laisse Anti-Climacus traiter le problème de manière négative. Il a attribué la paternité de parties de textes à différents pseudonymes, et a inventé d'autres pseudonymes pour les éditeurs ou les compilateurs de ces écrits. Kierkegaard prend « l'angoisse » comme fil conducteur, dans le Concept de l'angoisse, pour explorer de quelle manière la liberté s'atteste elle-même à l'existence singulière, de façon paradoxale, seul un être libre pouvant faire l'expérience de l'angoisse - expérience de la liberté comme fardeau et obstacle. Ceux-ci sont traités dans différentes œuvres, mais on peut en donner une exposition résumée : • Le philistin (en danois spidsborger). Par ailleurs, semblable à Socra… Il s'intéresse aux auteurs tant anciens (Aristophane, Platon) que modernes (Shakespeare, Goethe, et à son contemporain Andersen), il écrit aussi des pièces de théâtre ; s'intéresse au mythe tragique[53], à la comédie (farce, vaudeville) et commente longuement Lessing[54], et les écrits philosophiques de Fichte, Schopenhauer, Schelling ou Hegel. Kierkegaard entre alors, dans une nouvelle période de sa production. En juin, il fait usage d’expressions comme « filouterie et escroquerie ». L'angoisse est le « vertige du possible », on la ressent lorsque l'on est confronté à une infinité de possibilités et qu'il faut faire un choix. Jacques Derrida, quant à lui, convoque Kierkegaard pour une méditation profonde sur la mort et le cas d'Abraham[90]. Edité par Nathan. »[39]. Ainsi, ce dernier écrit[89] : « N'est-il pas possible que la science telle que nous la connaissons aujourd'hui, ou la « recherche de la vérité » dans le style philosophique traditionnel, engendre un monstre à l'avenir ? Il est également intéressé par le cercle qui s'est formé autour de Johan Ludvig Heiberg mais s'en éloignera dès qu'il comprendra l'attachement de ce dernier pour la philosophie, notamment ce qui concerne l'esthétique, de Hegel telle qu'interprétée au Danemark[9]. Il avait trop à faire avec la vérité », Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, He was the seventh and last child of a wealthy hosier, « Le père de Kierkegaard […] est un négociant en bonneterie retiré du commerce après fortune faite à l'âge de quarante-quatre ans. Tout ce jeu avec le point de vue narratif, laisse le lecteur très désorienté. La foi est donc le paradoxe , elle est ce mouvement par lequel le croyant renonce à tout y compris à sa propre intelligence »[21]. L'anxiété ou la peur c'est-à-dire l'angoisse est le pressentiment de cette terrible responsabilité lorsque l'individu se trouve au seuil d'un choix existentiel capital. Dans un siècle où la raison raisonnante règne, et dans un Danemark où la religion est affaire de fonctionnaires d’État, Kierkegaard fait le choix de dédier sa vie et son talent au service du réveil de la foi chrétienne chez l’individu[4],[12]. Tel que Kierkegaard l’interprète, Hegel fait de son œuvre, La Phénoménologie de l'esprit, la révélation de l’Esprit à lui-même ; il pense que le collectif prime sur le particulier si bien que l’individu n’est que peu de chose par rapport à l’Histoire universelle. Pour en savoir plus, affichez le panier. L'ouvrage contient les papiers d'un inconnu que le pseudonyme auteur prétend avoir découvert dans un secrétaire, et qu'il a du mal à mettre en ordre car ils ne sont ni clairs, ni directs. Les principaux pseudonymes de Kierkegaard, dans l'ordre chronologique : La philosophie existentielle de Kierkegaard s’attache particulièrement au thème des « stades sur le chemin de la vie »[61]. Il apparaît de nouveau à cette période que Kierkegaard avait pensé mettre un terme à son œuvre d’écrivain. Le frère du philosophe, Peter Christian Kierkegaard parla au nom de la famille. Deux des points sur lesquels Kierkegaard insiste sont la « subjectivité » et la « foi ». L'individu est ainsi soumis à un énorme fardeau de responsabilité, car sur ses choix existentiels pèse son salut éternel ou sa damnation. Saisissez 5 ou 9 chiffres pour le code postal. Lorsque l'individu est perdu, insensible ou exubérant, la personne est alors dans un état de désespoir. Ceux-ci sont traités dans différentes œuvres, mais on peut en donner une exposition résumée : 2009), joint Kierkegaard aux Pères de l'Église dans ses influences pour repenser le désir dans l'optique d'une métaphysique chrétienne. Kierkegaard est ainsi souvent rapproché de Nietzsche (par Jacques Colette par exemple, cf. Søren Kierkegaard fut enterré à la cathédrale Notre-Dame. Mais cette approche mène nécessairement à certaines confusions et contradictions et rend alors Kierkegaard incohérent[76]. Selon Johannes Climacus, la foi est un miracle, un don de Dieu par lequel la vérité éternelle entre dans l'instant, mais sa réalisation est une tâche qui doit être accomplie à plusieurs reprises par le croyant individuel. Arrivé à ce point, Kierkegaard pensait selon toute apparence avoir dit ce qu’il cherchait à dire, et était déterminé à trouver un poste comme pasteur. Il a également publié de nombreux discours d'édification sous son propre nom. Kierkegaard a écrit en danois et la réception de son travail a été initialement limitée à la Scandinavie, mais au début du XXe siècle, ses écrits ont été traduits en français, allemand et autres langues européennes majeures. Même si Kierkegaard écrit beaucoup au sujet de la foi chrétienne, il ne cherche jamais à prouver la vérité du christianisme. Le choix éthique mène au « choix de soi-même » : se rendre responsable de ce que l’on fait, s’assumer comme celui que l’on est, et assumer l’histoire qui a fait de nous ce que nous sommes. Format(s) disponible(s) … Parmi les premiers lecteurs majeurs de Kierkegaard, qui l'ont aussi introduit en France : Léon Chestov[78], Benjamin Fondane, Rachel Bespaloff et Jean Wahl[79]. Le meilleur exemple d’un tel mode de vie éthique est le mariage[18]. Plus le mystère reste voilé, plus l’individu devra sauter, la longueur du saut étant la mesure de la foi. Kierkegaard cherchait également à éviter que le lecteur considère son travail comme un système faisant autorité. Et, selon Joaquim Hernandez-Dispaux, la présence de Kierkegaard est constante dans la pensée de Gilles Deleuze[91]. Le choix se produit dans l'instant, qui est le point d'intersection du temps et de l'éternité, car l'individu crée par choix temporel un moi qui sera jugé pour l'éternité. Dans L’École du Christianisme de 1850, il met l’accent sur la condition nécessaire à la foi : que l'individu marche à la suite de Jésus et voie l'Absolu dans le christianisme. Il voulait plutôt que le lecteur trouve par lui-même des manières de l'interpréter. Intégrales de Philo - KIERKEGAARD, La Maladie à la Mort (Français) Broché – 19 août 2010. de Kierkegaard (Auteur), Denis Huisman (Auteur), France Farago (Auteur) › Consulter la page France Farago d'Amazon. Une grande partie de son travail traite de la manière dont on vit en tant qu'individu unique, donnant la priorité à la réalité humaine concrète sur la pensée abstraite et soulignant l'importance du choix et de l'engagement personnel. Kierkegaard donne quelques exemples dans le Post-scriptum : on peut savoir par exemple ce qu'est objectivement la mort, mais cette connaissance intellectuelle n'est pas essentielle pour l'individu. [PHILOSOPHIE] KIERKEGAARD (Soren) - Prières. Contexte S'il exerce au XIXe siècle, Kierkegaard (1813-1855) s'éloigne des universitaires austères de son époque pour adopter une philosophie plus proche des Encyclopédistes du XVIIIe siècle. Lisez votre ebook La maladie à la mort (Guérir du désespoir) - Un exposé psychologique chrétien pour l'édification et le réveil sur votre liseuse où que vous soyez - Furet du Nord La famille appartient à une communauté piétiste très fervente, ce qui vaut à Søren, selon ses propres dires, « une éducation chrétienne stricte et austère qui fut, à vues humaines, une folie »[5]. À l’accumulation d’un savoir érudit et professoral, il préfère une pensée centrée sur les seules questions qui peuvent transformer la vie d’un homme. Used / Quantity Available: 0. Certains des premiers commentateurs, tels Theodor W. Adorno (1903-1969) ou Emmanuel Levinas (1906 - 1995) , ont négligé les intentions de Kierkegaard et prétendu que l'intégralité de la production écrite de Kierkegaard devait être analysée comme étant les propres idées personnelles et religieuses de l'auteur[75]. La conception esthétique du monde y est représentée de la manière la plus claire dans « tracé d'ombres » : la vie appelle à un papillonnement d’instant à instant, chaque instant devant être vécu comme une expérience intense ; mais pour cette même raison, il n’y a aucune cohérence dans l’existence, et l’esthéticien ne trouve jamais le repos et éprouve un grand désespoir. Le désespoir c'est l'impossibilité de la possibilité. En 1840, il la demande en mariage. Les Œuvres de l'amour, datant de 1847, sous titré : quelques délibérations chrétiennes sous forme de discours est un essai sur l'amour et la charité envers le prochain, (agapé), et sur la manière dont l’amour que le Christ a manifesté peut s’exprimer dans chaque action. Ou bien… ou bien, œuvre considérée comme majeure[13], et publiée sous le pseudonyme de Victor Emerita, (l’ « ermite victorieux »), comprend des essais de critique littéraire et musicale et un ensemble d'aphorismes. Aucune doctrine, aucun système philosophique ou scientifique, aucune dogmatique religieuse ne peuvent rassurer l'homme quant à ses choix, il doit les faire en âme et conscience en dernière instance. « De quoi me servirait-il que la vérité fût pour moi froide et nue, indifférente de voir que je la professe ou non (...) ? Enfin, La maladie à la mort est une des réflexions les plus profondes et brillantes que j'ai eu l'occasion de lire sur l'existence et l'existence religieuse chrétienne en particulier. 2014-11-13. Heidegger dira que l'angoisse met en branle l'ensemble de l'être, et nous fait apercevoir le néant[72],[29]. Kierkegaard parle du « scandale », c’est-à-dire le refus par l'être humain de croire à la parole du Christ en raison de l'incapacité dans laquelle se trouve l'individu d'admettre qu'un Dieu éternel s'incarne dans le temps pour le sauver. Si vous résidez dans un pays membre de l'Union européenne autre que le Royaume-Uni, vous ne pourrez pas récupérer la TVA à l'importation pour cet achat. Ce stade est le moment authentique et responsable par lequel la personne entre dans l’existence et cesse de renier son moi. Cette idée paradoxale ressort d'une distinction entre ce qui est objectivement vrai et la relation subjective qu'entretient un individu avec cette vérité (indifférence ou engagement). L’angoisse est le moment qui précède l’affirmation de l’esprit[49]. La répétition (aussi traduit par La reprise)[22] fut publiée le même jour que Crainte et tremblement. Très spéculatif, et emphatique dans le style. La foi passionnée et véritablement spirituelle est le stade ultime : la personne prend conscience du caractère paradoxal et absurde du concept chrétien de Dieu : Dieu se fait homme (Jésus) pour mourir sur une Croix et ressuscite pour sauver l’humanité de ses péchés, France Farago,'La maladie à la mort' (Guérir du désespoir) Texte annoté et dossier pédagogique, Intégrales de philo, Nathan, 2006, France Farago, 'Sören Kierkegaard,l'épreuve de soi', édit. Climacus met aussi l’accent sur le fait que l’accès à la vérité ne se réduit pas à un simple processus rationnel. Par cela même le système hégélien n’est pas édifiant pour moi, c’est-à-dire qu’il ne me conduit pas vers l’intériorité : ce système oublie complètement de parler de ma singularité et de l’appel qui m’est propre[49]. La spéculation à outrance devient distraction et nous déconnecte de l’existence tandis que la réduplication est une attitude qui consiste à incarner la vérité. Intégrales de Philo, KIERKEGAARD, La Maladie à la mort book. Ses cheveux s'élevaient à près de 15 cm au-dessus de son front dans une crête ébouriffée qui lui donnait un air étrange et déconcerté ». France Farago, 'Sören Kierkegaard, l'Individu', édit. Søren Aabye Kierkegaard ([ˈsœːɐn ˈkʰiɐ̯g̊əˌg̊ɒːˀ] .mw-parser-output .prononciation>a{background:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/8a/Loudspeaker.svg/11px-Loudspeaker.svg.png")center left no-repeat;padding-left:15px;font-size:smaller}Écoutez), né le 5 mai 1813 et mort le 11 novembre 1855 à Copenhague, est un écrivain, poète, théologien, et philosophe danois, dont l’œuvre est considérée comme une première forme de l'existentialisme. Kierkegaard explicitly denies that they are sermons. La même année, il soutient sa thèse de doctorat intitulée Le Concept d’ironie constamment rapporté à Socrate, dans laquelle il fait valoir que Socrate utilise l’ironie afin de faciliter la naissance de la subjectivité chez ses interlocuteurs qui obligés d'abandonner leurs réponses immédiates ont dû commencer à penser par eux-mêmes et prendre une responsabilité individuelle à l’égard de la connaissance. Si le stade religieux-chrétien a autant de valeur à ses yeux, c’est parce qu’il y voit le plus haut degré d’intériorité. Kierkegaard se propose comme continuateur de l'ironie socratique ; il propose une négation absolue du Système hégélien. Envoyé sous 1 jour ouvré après réception du paiement. En août, les mots « confirmation et ordination » deviennent « comédie ou bien pire » et le mot « mensonge » se voit accorder une place redondante dans les propos agressifs de Kierkegaard. L'existence se caractérise par son aspect foncièrement contingent et imprévisible, l'homme doit donc se risquer à choisir et à agir sans pouvoir maîtriser totalement son avenir. » Ceci fut le commencement d’un combat contre l’Église officielle danoise (« den danske Folkekirke » en danois ; l’attaque de Kierkegaard, contre l’Église établie est nommée au Danemark son « Kirkestorm », littéralement la « tempête contre l’Église ») ; cette attaque se concentre sur l’année 1855 : Kierkegaard polémique violemment contre l’Église danoise et son clergé. Et pour lui, l'accomplissement de la liberté de l'homme est en Dieu[43] ». L’homme est une synthèse, un rapport dialectique entre plusieurs pôles opposés qui luttent en lui l’un contre l’autre, il est partagé entre la trivialité du quotidien et l’éternité, écartelé entre la nécessité et la possibilité. En 1831, l’année de la mort de Hegel, à 18 ans, il commence des études de théologie et de philosophie à l’université de Copenhague. On a peur « de quelque chose », mais on n'angoisse pas « de quelque chose ». Son œuvre est un miroir dans lequel le lecteur peut regarder sa propre vie et découvrir la logique profonde de son choix existentiel. On trouve aussi une réinterprétation de sa conception de la subjectivité par le philosophe des sciences américain Paul Feyerabend. Plus la vie intérieure est riche, plus l'individu est dans la vérité ; la vérité objective, par exemple une connaissance intellectuelle, ne peut devenir vérité subjective que si elle me pousse à changer de manière d’agir. Kierkegaard fut de manière plus générale très influent dans les milieux théologiques (notamment pour sa conception de Dieu comme événement transcendant et inaccessible, en réaction au rationalisme hégélien) protestants (Barth, Tillich) et catholiques, à l'instar de Pascal, à qui on le compare parfois. » Or pour Kierkegaard c’est mon histoire qui est importante, peu importe celle des grandes civilisations ; il n’y a pas d’Esprit universel, il n’y a que des esprits singuliers. La campagne du Corsaire compromit également sa relation avec le « tout venant », et ceci provoqua chez lui un changement radical de sa conception personnelle au sujet de la souffrance, du martyre et de la sequela Christi, qui devinrent pour lui le marqueur propre du véritable christianisme. Dans son premier article de journal, il explique que jusque-là il ne pouvait pas parler de ses réserves envers l'Église et Mynster à cause de l’amitié de son père avec cet évêque. Ceci est exprimé de manière très claire dans « le jugement du Christ au sujet du christianisme officiel » de 1855[39],[40]. Cet ouvrage de 1843 est écrit sous le pseudonyme de Johannes de Silentio, « Jean du Mutisme ». DÉTAIL DES OFFRES LIÉES À CE LIVRE. Ces dernières arrivent après la décision existentielle, mais ne peuvent en aucun cas la fonder. Ceux qui ont été intéressés par Intégrales de Philo, KIERKEGAARD, La Maladie à la mort ont aussi consulté : , , Kierkegaard. Kierkegaard s'adresse au lecteur et veut se faire comprendre de lui ; la forme littéraire vient à son secours, Il construit des fictions qui permettent des jeux complexes de représentation et indiquent ce qui échappe généralement au discours conceptuel du philosophe[52]. La Maladie à la mort, également connu sous le titre du Traité du désespoir, est une oeuvre de Søren Kierkegaard (1813-1855), philosophe Danois et père de l'existentialisme. La moitié des travaux de Kierkegaard a été écrite sous le masque de divers personnages-pseudonymes qu'il créa pour présenter différentes manières de penser. Ce montant pourra être modifié jusqu'à ce que vous ayez effectué le paiement. Fervent chrétien et brillant théologien, il s'opposera à l'Église danoise de l'époque, Église luthérienne d'État, au nom d'une foi individuelle et concrète. Voir résultats de recherche pour cet auteur. Son père, Michael Pedersen (« fils de Peder »), cinquième garçon d’une famille de neuf enfants, est né en 1756 dans une ferme de Sædding, dans la région d'Esbjerg, tenue en métayage par le grand-père de Søren, Peder Christensen (« fils de Christen »). Nous devons croire en dépit ou en vertu de l'absurde. Michael Pedersen Kierkegaard a quitté le milieu paysan et fait fortune dans le commerce des textiles laineux[3], sa famille et ses enfants bénéficient ainsi d'une certaine aisance. Si vous êtes fan de lecture depuis des années, découvrez sans plus tarder toutes nos offres et nos bonnes affaires exceptionnelles pour l'acquisition d'un produit Ou Bien, Ou Bien - La Reprise - Stades Sur Le Chemin De La Vie - La Maladie À La Mort. Kierkegaard veut montrer que toute pensée doit culminer dans une décision, et dans la mesure où la vérité n'est pas un concept mais est appelée à s’incarner dans mon existence. Plus tard, il écrivit : « Je dois tout à la sagesse d'un vieil homme et à la simplicité d'une jeune fille »[10]. Le paradoxe, qui maintient définitivement les deux éléments contradictoires, lui permet de rejeter la dialectique au sens hégélien comme élément et démarche essentiels de la pensée ainsi que la philosophie de Ludwig Feuerbach. La cause de la maladie d'Alzheimer n'est pas connue. Par ailleurs, semblable à Socrate, Kierkegaard considérait comme l'homme " commun " était un interlocuteur de choix, et l'un de ses buts principaux était d'accéder à une réelle connaissance de soi. Søren Kierkegaard est né d'un second mariage, son père est âgé de 56 ans au moment de la naissance de son fils[4] durant la période de l'âge d'or danois. Nous portons la lourde responsabilité de ce choix, et de plus nous ne pouvons pas prévoir si ce choix sera bon ou pas. L'anxiété est une émotion à double face : d'un côté, le terrible fardeau de choisir pour l'éternité ; de l'autre, l'exaltation de la liberté dans le choix de soi. Le concept d’angoisse montre que chaque individu est un moi qui devient vraiment humain quand il assume la tâche de devenir « esprit », c'est-à-dire pleinement lui-même [25]. L’Histoire universelle est remplacée par l’histoire singulière. C’est pourquoi Kierkegaard ne fait en aucun cas œuvre d’apologiste. […] Quand un évènement est vécu intérieurement, il est marqué d’éternité ». Dans le numéro 2, cette interprétation audacieuse est exprimée de manière encore plus claire, car les « 1000 hommes d’affaires avec leur instinct de survie sont fort intéressés par le fait que les hommes n’apprennent pas ce qu’est le christianisme… » Dans le même numéro est introduit son point de vue selon lequel les prêtres « jouent au christianisme ». D'après plusieurs passages de son travail et de ses journaux, tel Point de vue explicatif de mon œuvre d'écrivain, Kierkegaard écrivit de cette façon afin d'empêcher ses travaux d'être traités comme un système philosophique avec une structure systématique. « N'est-il pas possible, demande Kierkegaard, que mon activité d'observateur objectif [ou critico-rationnel] de la nature affaiblisse ma qualité d'être humain ? Anti-Climacus est l'auteur pseudonyme de deux œuvres de maturité de Kierkegaard : La Maladie à la mort (1849) (plus connu en francophonie sous le titre de Traité du désespoir) et L’École du Christianisme (1850). Les intégrales de Philo - KIERKEGAARD, La Maladie à la Mort, France Farago, Denis Huisman, Søren Kierkegaard, Nathan. Or le chrétien est un amoureux de Dieu dont la certitude est tout autre qu'intellectuelle. ISBN 10: 2221073738 / ISBN 13: 9782221073735. ». Je l'ai commencé, je le lis, et je m'y tiens, c'est sur. Si l’individu croit malgré l’incertitude, alors c’est le signe d’une grande foi. Frais de livraison internationale et d'importation payés à Pitney Bowes Inc. Une partie des frais de livraison internationale et d'importation est payée à Pitney Bowes Inc. Frais de livraison internationale payés à Pitney Bowes Inc. Une partie des frais de livraison internationale est payée à Pitney Bowes Inc. Remboursement sous 14 jours, l'acheteur paie les frais de retour, Olympe de Gouges Condamnée à mort 1793 Féminisme Tarn Castres Rodez Lozère, Soissons en 1791 Lesquin Enghien Avignon Vaucluse Peine de Mort Révolution Armee, ROEDERER Traité de la maladie muqueuse. Le 18 décembre 1854, Kierkegaard écrit dans un article du journal Fædrelandet : « L’évêque Mynster était-il un témoin de la vérité, l’un des véritables témoins de la vérité – ceci est-il la vérité ? Il explorait les questions sous différents angles, chacun sous un pseudonyme différent. A peu près au même moment, les nouvelles victimes de ses attaques sont les « 1000 prêtres avec leur famille ». Les problèmes traités par Ou bien … ou bien sont retravaillés à travers toute une série de situations et par un mode d'exposition similaire. Une autre description vient de la nièce de Kierkegaard, Henriette Lund (1829-1909). Intégrales de Philo, KIERKEGAARD, La Maladie à la mort - Kierkegaard, Denis Huisman, France Farago - Le texte intégral de l'œuvre philosophique et un dossier pédagogique complet ! Socrate feignait de ne rien savoir, et critiquait tous ceux qui prétendaient détenir un savoir, notamment les sophistes. La maladie à la mort : guérir du désespoir : un exposé psychologique chrétien pour l'édification et le réveil / Kierkegaard. J. Ellul, La technique ou l'enjeu du siècle,  Armand Colin, Paris, 1954 (Economica, 2008), Post-scriptum définitif et non scientifique aux miettes philosophiques, Réseau des bibliothèques de Suisse occidentale, Exposition Kierkegaard 1998 - Bibliothèque Sainte-Geneviève, Søren Kierkegaards Skrifter, œuvres complètes de Kierkegaard en ligne (en danois), Le Monde des religions, Søren Kierkegaard, article de Henri de Monvallier, le 21/12/2011, Le Grand Livre des philosophes: Clefs d'accès aux œuvres classiques, par Robert Zimmer, 2012, Article de Francis Wybrands pour Universalis, Francis Wybrands, « Crainte et Tremblement , Soren Kierkegaard » in Encyclopædia Universalis, «La Reprise (et non la Répétition, comme l'ont voulu, à tort, des traductions moins littérales)», Kierkegaard and the book of Job, Theodicy or Doxology, Cairn.info, Kierkegaard : de l'angoisse d'exister, par Louisa Yousfi in Sciences Humaines 2014/2 (N° 256), page 33, Revue d'éthique et de théologie morale : le Supplément, Cerf (Paris), 2003-06, Revue d'histoire littéraire de la France, Société d'histoire littéraire de la France, Armand Colin (Paris), PUF (Paris), Classiques Garnier (Paris), 1999-05, André Clair, Pseudonymie et paradoxe.