Tous les cyclistes vous le diront l'ascension du Mont Ventoux par Bédoin ou Malaucène est une terrible montée digne d'être comparée avec les plus beaux cols de France. N'essayez pas de faire tout le tour de la Corse en road trip si vous avez moins de 2 semaines. Le Championnat du monde des rallyes revient en Corse après 5 ans passés en Alsace. Débuts en championnat du monde très attendus pour la Peugeot 205 Turbo 16 (deux voitures pilotées par Vatanen et Nicolas) et pour l'Audi Quattro Sport confiée à Röhrl. L'épreuve se poursuit tristement. Nouveau triplé des Peugeot dans l'épreuve suivante, Salonen rejoignant Saby en tête de la course. Domination et victoire du pilote belge Thierry Neuville sur Peugeot 207 RC, en tête dès la première spéciale du rallye. Débuts en championnat du monde pour les Renault 5 Turbo, dont celle de Ragnotti qui domine le début de course avant d'être retardé par une crevaison. Seul un moteur cassé sur la voiture de Duval en début de troisième étape prive Ford d'un incontestable doublé. Il évite la 205 du conducteur inconscient de justesse mais, assez refroidi par l'incident, il baisse nettement le rythme et termine la journée avec une plus d'une minute de retard sur le leader. Sordo est désormais un solide leader, il termine la journée avec un avantage de vingt-cinq secondes sur la seconde Skoda pilotée par Kopecký (retardé par une sortie de route en début de rallye) et vingt-neuf sur la Peugeot 207 du pilote corse Pierre Campana, toujours bien placé. À Casamozza, la route rejoint la RT 20 (ex-RN 193) en provenance d'Ajaccio par l'intérieur, et qui continue via la RT 11 vers Bastia à travers les zones commerciales et industrielles de la banlieue sud de Bastia (Borgo, Ortale, Casatorra). Au terme de la première étape, Orsini (Alpine A110) devance Piot (Renault 8 Gordini) de près de 5 minutes. Longtemps leader, de Lageneste (Alfa Romeo) est retardé par une sortie de route. Malgré une crevaison lors de la deuxième spéciale, McRae (Subaru) prend l'avantage sous la pluie et termine la première étape avec 20 secondes d'avance sur la 306 Maxi de Delecour et plus de 30 sur la Toyota de Sainz. Au départ, on s'attend au duel habituel entre Peugeot, qui aligne trois 205 T16 évo. Au début de la seconde étape, perturbé par les ratés de sa machine, il heurte une pierre et ouvre son train avant. Il remporte son troisième Tour de Corse, devant Nicolas et Thérier, troisième sur l'Alpine A310 qui dispute ici son premier rallye international. Mais plusieurs routes en suivent de larges fragments, et d'autres s'en approchent dans des culs-de-sac parfois longs de dizaines de kilomètres. Sur sa BMW M3, Béguin, troisième, compte déjà plus de trois minutes de retard. Calculer sa vitesse en m/min, puis en km/h. Nouvelle domination de Loeb (Citroën Xsara WRC), qui prend d'emblée le dessus sur la Ford Focus WRC de Grönholm, et emporte son deuxième Tour de Corse consécutif. L'épreuve aux 10 000 virages ne sera pas épargnée, avec les accidents mortels d'Attilio Bettega en 1985, puis d'Henri Toivonen et de son copilote Sergio Cresto l'année suivante, ce dernier drame entraînant aussitôt la décision de bannir le Groupe B du Championnat du monde des rallyes dès 1987. Dès le début de la deuxième étape, Loubet est retardé par une crevaison et Béguin reprend le commandement de la course, qu'il conserve jusqu'à l'arrivée, terminant avec plus de deux minutes d'avance sur les deux Lancia de Loubet et Biasion. Le pilote gallois Elfyn Evans, sur Ford Fiesta, est en tête à l'issue de la première étape, devant un étonnant Kevin Abbring (Hyundai). Temps pour faire le tour de la Corse. En début de course, Jean-François Piot (Ligier) avait été victime d'une sérieuse sortie de route, entraînant l'annulation du premier secteur de classement, ainsi que celle des secteurs du Cap Corse en raison du retard pris. Sur la face est du Cap, la route est en bord de mer, et traverse les villages ou marinas qui la bordent : Erbalunga, Pietracorbara, Macinaggio. D'Ajaccio, la RT 40 (ex-RN 196) va à Propriano, Sartène et Bonifacio (135 kilomètres d'Ajaccio), mais elle ne suit pratiquement jamais le bord de mer. Le Tour de Corse est encore aujourd'hui considéré comme l'un des plus beau et plus dur rallye au Monde. À la suite des dernières exigences de la fédération internationale, le parcours de l'épreuve est désormais concentré aux environs d'Ajaccio, où se situe l'unique parc d'assistance. Leo Cella sur Lancia Fulvia prend la tête lors du premier tronçon chronométré, mais sort de la route peu après. Deux embranchements à peine carrossables permettent d'aller (en aller-retour) jeter un coup d'œil sur la côte quasi-désertique, mais néanmoins magnifique : Saleccia et Malfalcu. Beau joueur, l'Anglais dira de son vainqueur : « Nous roulions vite, lui il volait ! Ce choix du sens de parcours est justifié par le fait que les véhicules, roulant à droite, sont ainsi situés côté mer et ont une meilleure vue sur les criques, ports ou îles aperçus. Darniche et Thérier (Porsche) sont à la lutte pour la seconde place lorsque éclate un fait de course qui fera couler beaucoup d'encre : dans la quatorzième spéciale, handicapé par des pneus à l'agonie, Darniche est alors rattrapé par la Talbot Lotus de Fréquelin. Le lendemain, Toivonen continue son impressionnante démonstration, portant son avance à 2 min 45 s au terme de la 17e spéciale qu'il effectue dans un temps record. Rolland prend alors la tête, mais la Porsche de Strähle-Linge prend finalement le dessus dans la dernière épreuve de classement. Belle troisième place pour le coupé Alfetta d'Andruet, vainqueur du groupe 2. 40 074, 16 * 100 = 407 416 km Or 407 416 < 11 360 000 Donc oui si tous les humains se donnaient la main ils pourraient faire 100 fois le tour de la Terre, il feraient même beaucoup plus que 100 fois le tour de la … Voyage en Corse (France). Parmi les favoris, Andruet (Ferrari) et Ragnotti (Renault 5 Turbo) ont tous deux à cœur de prendre leur revanche sur les éditions précédentes. La route passe à côté de Pianottoli-Caldarello, passe au fond de la baie de Figari et du golfe de Ventilegne, et évite le Capo di Feno en passant par le col d'Arbia (alt. Pour la course cycliste, voir, La période 1956-1966 : naissance d'une classique, La période 1967-1972 : les belles années du championnat de France, 1973-1981 : les débuts du championnat du monde, 1982-1986 : le Groupe B, les fauves sur l'Île de Beauté, La période 1987-1996 : le Groupe A, 2 roues motrices contre 4, Le retour aux origines pour le WRC : 2015 -, sur www.rallyedefrance.com, consulté le 6 octobre 2009, sous réserve, les comptes-rendus des revues, Le championnat du monde des rallyes 79/80, par Jean-Paul Renvoizé - Éditions SIPE (1980), Rally Yearbook 1999-2000 - Éditions Paragon (2000), sur www.asacc.fr, consulté le 14 novembre 2009, sur www.lequipe.fr, consulté le 15 mai 2011, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Tour_de_Corse&oldid=170555131, Épreuve du championnat du monde des rallyes, Épreuve du championnat d'Europe des rallyes unifié, Épreuve de l'Intercontinental Rally Challenge, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, participants : 43 équipages au départ, 17 équipages à l'arrivée, épreuve comptant pour le championnat de France de Grand Tourisme, participants : 76 équipages au départ, 27 équipages à l'arrivée, participants : 66 équipages au départ, 25 équipages à l'arrivée, participants : 61 équipages au départ, 20 équipages à l'arrivée (dont 13 classés), participants : 64 équipages au départ, 23 équipages à l'arrivée, participants : 72 équipages au départ, 16 équipages classés à l'arrivée, participants : 80 équipages au départ, 23 équipages classés à l'arrivée, participants : 72 équipages au départ, 19 équipages classés à l'arrivée, participants : 79 équipages au départ, 8 équipages classés à l'arrivée, épreuve comptant pour le championnat de France de Tourisme, Grand Tourisme, Sport, participants : 82 équipages au départ, 18 équipages classés à l'arrivée, Charles Santonacci - Jacques Santonacci (, participants : 80 équipages au départ, 29 équipages classés à l'arrivée, 2 étapes : Ajaccio - Bastia et Bastia - Ajaccio, participants : 98 équipages au départ, 14 équipages classés à l'arrivée, 2 étapes : Bastia - Porto-Vecchio et Porto-Vecchio - Bastia, participants : 63 équipages au départ, 15 équipages classés à l'arrivée, 2 étapes : Ajaccio - Corte et Corte - Ajaccio, participants : 71 équipages au départ, 22 équipages classés à l'arrivée, 2 étapes : Bastia - Ajaccio et Ajaccio - Bastia, participants : 56 équipages au départ, 18 équipages classés à l'arrivée, 2 étapes : 1 boucle sud Ajaccio - Porto-Vecchio - Ajaccio, 1 boucle nord Ajaccio - Bastia - Ajaccio, participants : 49 équipages au départ, 30 équipages classés à l'arrivée, participants : 50 équipages au départ, 22 équipages classés à l'arrivée, Jean-Claude Lagniez - Pierre-Antoine Terry (, participants : 102 équipages au départ, 12 équipages classés à l'arrivée, 2 étapes : 1 boucle nord Ajaccio - Bastia - Ajaccio et 1 boucle sud Ajaccio - Ajaccio, participants : 77 équipages au départ, 22 équipages classés à l'arrivée, participants : 87 équipages au départ, 11 équipages classés à l'arrivée, 2 étapes : 1 boucle sud Ajaccio - Porto-Vecchio - Ajaccio et 1 boucle nord Ajaccio - Bastia - Ajaccio, participants : 120 équipages au départ, 34 équipages classés à l'arrivée, participants : 116 équipages au départ, 37 équipages classés à l'arrivée, participants : 112 équipages au départ, 14 équipages classés à l'arrivée, Jean-Charles Martinetti - Philippe Gabrielli (, participants : 122 équipages au départ, 16 équipages classés à l'arrivée, Christian Gardavot - Christian Audibert (, participants : 120 équipages au départ, 42 équipages classés à l'arrivée, Jean-Michel Tichadou - Jean-Paul Pandolfi (, 3 étapes : Ajaccio - Quenza - Bastia, Bastia - Saint-Roch - Ajaccio et Ajaccio - Quenza - Ajaccio, participants : 178 équipages au départ, 48 équipages classés à l'arrivée, Robert Simonetti - Jean-Michel Simonetti (, 3 étapes : Ajaccio - Bastia, Bastia - Ajaccio et Ajaccio - Ajaccio, participants : 178 équipages au départ, 57 équipages classés à l'arrivée, Ange-Paul Franceschi - Patrick Giudicelli (, 3 étapes : Ajaccio - Quenza - Bastia, Bastia - Corte - Calvi et Calvi - Ajaccio, participants : 155 équipages au départ, 58 équipages classés à l'arrivée, 3 étapes : Ajaccio - Bastia, Bastia - Calvi et Calvi - Ajaccio, participants : 139 équipages au départ, 45 équipages classés à l'arrivée, Jean-Jacques Paoletti - Claude Santucci (, participants : 122 équipages au départ, 31 équipages classés à l'arrivée, Jean-Claude Torre - Patrick De La Foata (, 3 étapes : Ajaccio - Corte - Bastia, Bastia - Corte - Calvi et Calvi - Ajaccio, participants : 95 équipages au départ, 35 équipages classés à l'arrivée, 4 étapes : Ajaccio - Ajaccio, Ajaccio - Zonza - Alba Serena, Alba Serena - Corte - Calvi et Calvi - Ajaccio, participants : 93 équipages au départ, 42 équipages classés à l'arrivée, 4 étapes : Ajaccio - Ajaccio, Ajaccio - Corte - Alba Serena, Alba Serena - Corte - Calvi et Calvi - Ajaccio, participants : 79 équipages au départ, 39 équipages classés à l'arrivée, 4 étapes : Ajaccio - Ajaccio, Ajaccio - Alba Serena, Alba Serena - Calvi et Calvi - Ajaccio, participants : 94 équipages au départ, 48 équipages classés à l'arrivée, 4 étapes : Ajaccio - Ajaccio, Ajaccio - Bastia, Bastia - Calvi et Calvi - Ajaccio, participants : 100 équipages au départ, 43 équipages classés à l'arrivée, participants : 105 équipages au départ, 46 équipages classés à l'arrivée, 3 étapes : Ajaccio - Ajaccio, Ajaccio - Bastia et Bastia - Ajaccio, participants : 84 équipages au départ, 44 équipages classés à l'arrivée, participants : 84 équipages au départ, 43 équipages classés à l'arrivée, participants : 91 équipages au départ, 44 équipages classés à l'arrivée, participants : 53 équipages au départ, 33 équipages classés à l'arrivée, 3 étapes : Ajaccio - Propriano - Ajaccio, Ajaccio - Cargèse - Ajaccio et Ajaccio - Quenza - Ajaccio, participants : 60 équipages au départ, 39 équipages classés à l'arrivée, 3 étapes : Ajaccio - Propriano - Ajaccio, Ajaccio - Corte - Ajaccio et Ajaccio - Propriano - Ajaccio, participants : 80 équipages au départ, 45 équipages classés à l'arrivée, 3 étapes : Ajaccio - Propriano - Ajaccio, Ajaccio - Corte - Ajaccio et Ajaccio - Campo dell'Oro - Ajaccio, participants : 138 équipages au départ, 85 équipages classés à l'arrivée, 3 étapes : Ajaccio - Vignetta - Ajaccio, Ajaccio - Corte - Ajaccio et Ajaccio - Vignetta - Ajaccio, participants : 121 équipages au départ, 80 équipages à l'arrivée, participants : 85 équipages au départ, 50 équipages à l'arrivée, participants : 61 équipages au départ, 37 équipages à l'arrivée, participants : 62 équipages au départ, 34 équipages à l'arrivée, participants : 53 équipages au départ, 35 équipages à l'arrivée, participants : 57 équipages au départ, 40 équipages à l'arrivée, participants : 75 équipages au départ, 60 équipages à l'arrivée, participants : 74 équipages au départ, 60 équipages à l'arrivée, participants : 71 équipages au départ, 54 équipages à l'arrivée, Epreuve comptant pour la coupe de France des rallyes, participants : 72 équipages au départ, 38 équipages à l'arrivée, Jean-François Succi - Jean-Noël Vesperini (, Jean-Dominique Mattei - Patrick Scipilliti (, Charles Zuccarelli - Pierre-Antoine Bonifet (, 3 étapes : Calvi - Calvi, Calvi - Ajaccio et Ajaccio - Ajaccio, participants : 48 équipages au départ, 31 équipages à l'arrivée, 3 étapes : Ajaccio - Calvi, Calvi - Bastia et Bastia - Bastia, participants : 45 équipages au départ, 30 équipages à l'arrivée, 2 étapes : Calvi - Ajaccio et Ajaccio - Ajaccio, participants : 51 équipages au départ, 28 équipages à l'arrivée, Onzième et dernière manche du championnat ERC 2014, 2 étapes : Porto-Vecchio - Ajaccio et Ajaccio - Ajaccio, participants : 50 équipages au départ, 36 équipages à l'arrivée, participants : 123 équipages au départ, 96 équipages à l'arrivée. dein leben. Auriol et sa Toyota dominent nettement la première journée, emportant toutes les spéciales. Deux pilotes ont réalisé l'exploit de remporter toutes les spéciales du rallye : Bernard Darniche (en 1970) et Sébastien Loeb (en 2005). Munari mène la course mais sort de la route après la deuxième spéciale. La troisième étape débute mal pour Loubet, qui perd huit minutes pour des problèmes de commande de boîte de vitesses. Plus loin, la route descend de loin en loin jusqu'à la mer, mais en restant le plus souvent en corniche, là où sont situés les villages. Même dans le mois le plus sec il y a beaucoup de pluie. Le Tour de Corse naît en 1956, tout comme la Renault Dauphine dont la maniabilité s'avère d'emblée une arme redoutable pour cette épreuve qu'elle inscrira quatre fois à son palmarès. Incontournable manche du Championnat de France des rallyes à partir de 1967, c'est aussi, de 1973 à 2008, la manche française du Championnat du monde des rallyes. Andruet, au volant d'une voiture identique mais non équipée d'un pont autobloquant, réalise une course plus sage, la deuxième place finale lui assurant le titre de champion de France des rallyes. 3 semaines, c'est beaucoup plus confortable. Cette épreuve fut créée en 1956 par le docteur Jean Sermonard[2]. Bettega (Lancia Rally 037) se montre une nouvelle fois très rapide sur les routes corses, et s'intercale à la deuxième place. La traversée de la pointe du Cap se fait par les hauteurs, à une distance de 5 à 10 kilomètres de la côte nord. Derrière, Toivonen et Biasion limitent les dégâts, mais sur la troisième Lancia Alén est en difficulté avec ses freins, concédant plus d'une minute. Lors de la deuxième étape, le pilote Ferrari a recouvré tous ses moyens, revenant à une minute de la 5 Turbo, quand s'abat une pluie battante au départ de la 18e spéciale : dépourvu de camion d'assistance, Andruet est contraint de s'élancer en pneus 'sec', perdant cinq minutes et tout espoir de victoire. On revient donc en 1987 à des puissances de l'ordre de 300 chevaux pour les meilleures Groupe A, dans cette catégorie la traction intégrale n'est plus l'arme absolue pour s'imposer sur l'asphalte des routes corses, et les '2 roues motrices' parviendront à s'imposer à trois reprises au cours de cette période. McRae reprend 15 secondes sur ce dernier tronçon, disputé sous la pluie, et remporte in extremis son premier succès en Corse, avec finalement seulement 8 secondes d'avance sur Sainz. Paris possède un climat océanique chaud sans saison sèche (Cfb) selon la classification de Köppen-Geiger. Alén est alors largement en tête devant Röhrl, auteur d'une belle remontée après ses déboires de la première journée, et les consignes de courses imposées à ce moment par Cesare Fiorio figeront les positions des Lancia jusqu'à l'arrivée. En troisième position, Auriol (Toyota) compte déjà un retard de 30 secondes. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Alén prend la tête avec une confortable avance sur son coéquipier Biasion et la Renault 5 Turbo de Ragnotti, et emporte sa deuxième victoire en Corse. Si Sordo, qui gère son avance, semble difficile à rejoindre, la lutte pour la seconde place est beaucoup plus serrée entre Kopecký, Campana et Bryan Bouffier (Peugeot 207), ces trois pilotes étant regroupés en une dizaine de secondes. Vous pouvez aller dans les coins où les véhicules peinent à atteindre et qui réservent pourtant de très belles surprises notamment dans les itinéraires secondaires et à travers le maquis sur les chemins réservés au mot cross ! Pour effectuer 15 tours en 24 minutes à la vitesse constante, combien de temps un eleve doit-il mettre pour faire un tour ? La tombée de la brume rendant les routes glissantes aux alentours d'Ajaccio, c'est tout d'abord Nicol qui perd 30 minutes pour avoir heurté un rocher. Comme l'année précédente, on assiste à un duel entre Auriol, désormais sur Toyota Celica, et Delecour, qui dispose maintenant de l'Escort Cosworth, plus maniable que la Sierra sa devancière. Posez vos questions et parcourez les 3 200 000 messages actuellement en ligne. Très belle prestation des Dauphine, parfaitement préparées par la régie Renault (50 chevaux, boîte 5 vitesses), qui réalisent le doublé. Delecour prend la tête au début de la deuxième journée, Schwarz ayant effectué un tête-à-queue et Sainz perdant une minute lors du remplacement de la pompe de l'échangeur air-eau. Dès le début de la deuxième étape, Bouffier attaque et reprend largement la tête. Notre circuit fait le tour de la Corse avec du temps sur la côte ouest et une remontée par la côte est, en passant par le centre et Corte. Toivonen conforte son avance sur les Alpine d'Andruet et de Nicolas, avant de casser sa boîte de vitesses. Le moteur de la (Porsche) de Vincent a expiré la veille de la course, la Fiat 131 d'Andruet est victime de sérieux problèmes dès la première spéciale et Béguin (Porsche), qui a pris la tête au départ, doit abandonner avant le troisième secteur chronométré, transmission cassée. Prestation beaucoup plus décevante pour l'autre débutante, l'Audi Quattro Sport se révélant très délicate à maîtriser sur les routes corses (temps de réponse important du turbo, arrivée brutale de la puissance), et peu fiable, le moteur de Röhrl explosant lors de la première journée[38]. Nonza est un belvédère remarquable, dominant sa célèbre plage de sable noir. Grönholm mène en début de course, mais avant la fin de la première étape Loeb prend la tête du rallye. Il commence ensuite à aligner les temps scratch, prenant la tête du rallye dès la quatrième spéciale, et terminant la première étape avec 1 min 42 s d'avance sur Saby et 3 min 18 s sur Biasion, Salonen étant sorti de la route lors de la huitième épreuve. Les sceptiques la jugent trop longue, trop large pour les routes corses, mais son pilote accomplit un véritable festival, enlevant les cinq premières spéciales et prenant près de trois minutes d'avances sur la Lancia Stratos de Darniche et la Porsche de Thérier, mais une pompe à essence défaillante le contraint à l'abandon lors de la septième épreuve. Henry Greder (Ford Mustang) prend la tête au départ, mais rapidement les toutes nouvelles Renault 8 Gordini, avec Vinatier, Consten, Melot, Santonacci, Guichet et Féret démontrent leur potentiel. 2. Les deux coéquipiers vont échanger à plusieurs reprises leurs positions en tête du rallye, mais les consignes de Peugeot Sport au cours de la dernière étape mettront fin à ce duel, afin d'assurer le doublé. Avec plus de deux minutes d'avance, Märtin remporte une très nette victoire sur la Citroën Xsara WRC de Loeb, à qui la deuxième place assure le titre de champion du monde. 127 m., court embranchement vers l'ermitage de la Trinité et son belvédère). Le jeune pilote italien (32 ans) est tué sur le coup, son copilote Maurizio Perissinot s'extirpant indemne de l'épave. Sur la face ouest, la D80 reste d'abord accrochée assez haut sur le flanc très abrupt de la montagne. Seul pilote non pénalisé à l'arrivée, l'Ajaccien Pierre Orsini remporte son deuxième Tour de Corse, devançant Santonacci de 4 minutes. Sainz, retardé par une touchette lors du premier chrono, est alors troisième à 19 secondes. La lutte pour la première place se joue entre Darniche et Thérier, ce dernier prenant finalement le dessus avant qu'une double crevaison ne mette fin à ses espoirs d'une seconde victoire consécutive.