La guerre de Dix Ans est l’épisode franc-comtois de la guerre de Trente Ans (1618-1648). Suivez en direct toute l'actualité "Société" : vivez l'info en live, en images et en vidéos. Il reprend son projet de rejoindre les Suédois pour se diriger vers Vienne, impose un traité à Maximilien de Bavière mais reçoit l’ordre de revenir sur le Rhin. Ils sont sévèrement battus par le duc d'Enghien à Rocroi le 18 mai 1643. Des épisodes comme ceux du sac de Magdebourg, les atrocités commises au Palatinat ou en Franche-Comté[17] par exemple, marquent les esprits pour des décennies et restent dans la mémoire collective pendant plus d’un siècle, alimentant en chaîne le cycle infernal des représailles et de la vengeance. La guerre de Trente Ans est une suite de conflits armés qui ont déchiré l’ Europe de 1618 à 1648. - page 1636 Depuis la paix d'Augsbourg de 1555, les princes allemands choisissent leur religion (catholique, ou protestante soit la confession luthérienne ou la confession calviniste) et l'imposent à leurs sujets. Cette période est connue en Franche-Comté sous le nom de guerre de 10 ans. Sous son commandement, la guerre est ordonnée et il interdit le pillage. Les débuts de la guerre sont difficiles pour la France et l'avant-garde espagnole s'avance même jusqu'aux portes de Paris en prenant Corbie (sur la Somme) en 1636. Côté français, sur le front nord, la stratégie consiste à exploiter la victoire de Corbie en repoussant toujours plus au nord la « ligne de front » tout en la cloisonnant. La guerre de Trente Ans contribue à la naissance du concept d'armée moderne[106]. Les autres belligérants (Suède, France, Espagne) sont financièrement exsangues. En 1609, les princes catholiques répliquent en fondant la Sainte Ligue catholique dirigée par le duc Maximilien Ier de Bavière. Gustave Adolphe poursuit son avancée vers le sud, combattant à plusieurs reprises l’armée impériale reconstituée. Le siège dura six semaines entières. La guerre saigne à blanc l'économie de la plupart des États allemands, combats et pénurie alimentaire jetant sur les routes un nombre important de vagabonds et de mendiants[104]. Les hostilités en 1637 et 1638 sont marquées par la confusion et un relatif statu quo. Vous devez être connecté et approuvé par cgb.fr pour participer à une "e-auction/live-auction" de cgb.fr, Identifiez vous pour miser. Il est mis au ban de l’Empire, ses territoires sont confisqués et il doit s'exiler en Hollande. Les États patrimoniaux des Habsbourg connaissent également des pertes importantes : la Silésie perd le quart de sa population. Certaines régions de l’Allemagne ou de la France actuelles comme la Lorraine sortent de cet interminable conflit ruinées, dévastées, dépeuplées pour de longues années[18]. Les Danois et leurs alliés sont battus à plusieurs reprises entre 1626 et 1628. - page 1636 Le 8 juillet, l'armée du comte Piccolomini et la cavalerie du comte de Nassau[j] arrivent pour soutenir le prince Thomas. À ce jour, l'étude la plus complète en français sur la Guerre de Trente Ans. La guerre des Pequots est une guerre qui opposa les Amérindiens pequots aux colons britanniques et à leurs alliés dans le Massachusetts à l'automne 1636 Les Pequots étaient une tribu agressive de la vallée de la rivière Connecticut, région où, dans les années 1630, … Comte d'Olivares Saint-Empire Romain Germanique, mais impliquèrent la plupart des puissances européennes, à l’exception notable de l’Angleterre et de la Russie. Ils menacent Vienne la capitale des Habsbourg. En 1629, Christian IV doit demander la paix. La France déclare la guerre à l'Espagne, le 19 mai 1635. Dictionnaire Perrin des guerres et des batailles de l'histoire de France, page 110. Dévastation et pertes humaines majeures au sein des puissances européennes. 1636 guerre des Pequots . C’est le début de l’une des plus grandes guerres civiles déclenchées par des paysans. Gustave Adolphe est tué au cours de l’affrontement, mais les Suédois remportent néanmoins la victoire sous le commandement repris par Bernard de Saxe-Weimar. Il est plus tard déchu de son titre d’électeur au profit de Maximilien de Bavière. - page 1636 Les horreurs de la guerre entraînent à travers l'Europe un fort renouveau de la pratique religieuse, où les populations catholiques et protestantes cherchent le réconfort[107]. En 1636, des soulèvements dans les campagnes apparaissent contre les tailles en Angoumois et au Périgord. D'après le pacte, la neutralité devait être observée jusqu'en 1640. Les Français de Turenne tentent de les rejoindre, mais malgré leur victoire de Nördlingen en août, ils doivent de retirer tout en dévastant la région. Les grands alliés européens de la France ayant disparus, la France doit intervenir directement dans la guerre. Sècheresse jusqu’à la fin de juin dans la région parisienne . 1635 : mai, Début de la guerre franco-espagnole. Mais il ne peut bénéficier de celui de son beau-père, Jacques Ier d’Angleterre, dont la politique incohérente cherche à ce moment l’alliance avec l’Espagne[23]. Ces troupes d’aventuriers sont autant, sinon plus, motivées par l’appât du gain et les perspectives de pillage que par leur conviction religieuse[33]. L'Espagne accentue son déclin. Il soumit le parti protestant (prise de La Rochelle, 1628, édit de grâce d'Alès, 1629) et fit entrer la France dans la guerre de Trente Ans, guerre d'abord couverte (1630) puis ouverte (1635). Les protestants de Bohême peuvent désormais exercer leur culte. En Franche-Comté (province appartenant au roi d'Espagne) les troupes françaises (en fait beaucoup de mercenaires étrangers) de Bernard de Saxe-Weimar ravagent le pays. 1635 : novembre, Sac de Saint-Nicolas-de-Port. Les campagnes de 1646 et 1647 voient à nouveau des opérations tour à tour favorables à chacun des camps, en Italie du nord et dans les Pays-Bas espagnols. L'empereur doit renoncer à imposer ses vues en Allemagne, l'Allemagne reste morcelée en plus de trois cent principautés et villes indépendantes. 20 mars : Axel Oxenstierna négocie le traité de Wismar, par lequel la Suède, dont les ressources avaient sérieusement été mises à l’épreuve par des guerres incessantes, obtient, sans contreparties, une promesse de soutien de la part de la France [23]. Puis, en août 1619, les Bohémiens conduits par le comte de Thurn battent une armée impériale et menacent Vienne ; mais cet avantage est momentané[24]. du Grand siècle / F. Bluche, 2005 Domaine(s) : 944. Les Espagnols commandés par Spinola occupent le Palatinat qui leur servira d'étape stratégique importante entre leurs domaines du Milanais où stationnent leurs troupes et les Provinces-Unies[31]. Les électeurs impériaux sont convoqués à Francfort-sur-le-Main pour la fin du mois d'août. La France est alors en guerre avec l’Espagne et l’Autriche mais le conflit prend fin avec le Traité de Westphalie (1648), qui donne à la France les principales villes d’Alsace et de Lorraine à l’ouest du Rhin, occupées depuis 1552. Tilly est chargé de leur récupération. La France intrigue contre lui pour affaiblir l'empereur. Citer la notice : Télécharger/Imprimer. L'empereur Ferdinand doit rappeler Wallenstein. Par précaution, les Espagnols occupent Philippsbourg, Spire, Landau et enfin Trèves dont l’archevêque Philipp Christoph von Sötern, l’un des princes-électeurs, s’est mis sous la protection de la France[63] : Richelieu prend ce prétexte pour déclarer, le 19 mai 1635, la guerre à l’Espagne[f], adversaire le plus direct des intérêts français[64]. La mort de Gustave Adolphe désorganise quelque peu le commandement de l’armée suédoise[57]. Les combats sévissent dans toute l'Europe et plus particulièrement en Allemagne, où les armées de mercenaires pillent et tuent à satiété, laissant le pays exsangue. Fermer ce volet Ouvrir ce volet. En fait, Maximilien, qui aurait pu à un moment postuler à l’Empire, a obtenu de Ferdinand II, pour prix de son soutien, entre autres promesses, celle de reprendre la dignité électorale. Participez, commentez et partager avec Franceinfo en temps réel ! Outils . Ils sont contraints d'abandonner Nuremberg tandis que Wallenstein prend l'offensive, s'empare de Leipzig et menace les liaisons des Suédois avec la Baltique. Les Français veulent contraindre les Espagnols à la paix. Ouvrage commode, le plus récent sur la question. Histoire de l'annexion de la Franche-Comté et du Pays de Montbéliard pages 129 à 135. coronavirus. Elle est partie de Bohême où les protestants s’opposèrent à l’Empereur Ferdinand II de Habsbourg. Depuis le début de la guerre, la France s’était toujours soigneusement tenue à l’écart des combats tout en appuyant depuis 1625 les opposants à l’Empereur et au roi d’Espagne par sa diplomatie et ses subsides. D’ailleurs Wallenstein développe au plus haut point (s’il ne l'inventa pas) le principe selon lequel « la guerre doit financer la guerre » c’est-à-dire que l’exploitation économique des pays conquis doit être la ressource principale de l’armée en campagne, quitte à demander à des financiers des avances sur le tribut à percevoir. Le roi s’y oppose par une lettre[11],[12]. 21 octobre : traité de Wessel, alliance entre Louis XIII et Guillaume V, landgrave de Hesse-Cassel [9]. Cardinal de Richelieu Le 16 novembre 1632, le roi Gustave Adolphe est tué pendant la bataille de Lützen, que les Suédois remportent malgré tout sous le commandement de Bernard de Saxe-Weimar. Ce dernier bat les Saxons (alliés des Suédois) en Bohême, mais ne se joint pas à Tilly. Les causes en sont multiples mais son déclencheur est la révolte des sujets tchèques protestants de la maison de Habsbourg, la répression qui s'ensuivit, et le désir des Habsbourg d’accroître leur hégémonie et celle de la religion catholique dans le Saint-Empire. On analyse traditionnellement la guerre de Trente Ans en quatre périodes successives correspondant chacune à un élargissement de l'ensemble des protagonistes[e]. La ville de Magdebourg (protestante) est l'objet de combats acharnés qui la transforment en champs de ruines. Cet événement mineur, appelé la « défenestration de Prague », marque le début de la guerre de Trente Ans. La France n'intervint dans le conflit que par puissance interposée, le Danemark puis la Suède, c'était ce que Richelieu appelait la « guerre couverte ». De son côté, Wallenstein n’exploite pas l’avantage qu’il aurait pu tirer de la nouvelle situation et commence à travailler pour son propre compte, négociant avec les ennemis de l’empereur (Suède, France, électeurs de Saxe et de Brandebourg) dans le but de se constituer son propre royaume. Ferdinand II, convaincu de sa trahison, le relève secrètement de ses fonctions et le fait assassiner le 25 février 1634 avec l’aide de certains de ses généraux, notamment Ottavio Piccolomini et Matthias Gallas[57],[58]. Ferdinand II ne peut que rappeler Wallenstein[50]. La campagne de 1636 est très difficile pour la France. Les Suédois doivent respecter le culte catholique et l’indépendance de la Bavière. Or, Ferdinand II, catholique zélé qui a été éduqué chez les jésuites, veut voir revenir la Bohême dans le giron de l’Église catholique. Bonne bibliographie sur les divers aspects du conflit. En 1636, Richelieu fonde l'Académie française. En janvier 1641, la Catalogne et le Roussillon (provinces espagnoles) reconnaissent le roi Louis XIII comme seigneur. Leur déroute est complète et la reprise en main de la Bohême très énergique[25],[26]. Cette guerre a impliqué l'ensemble des puissances européennes selon qu'elles étaient pour ou contre le parti de l'empereur, à l'exception de l'Angleterre et de la Russie — qui ont néanmoins indirectement œuvré contre le parti des Habsbourg. survenus entre l’archevêque de Prague et les luthériens amènent le Conseil des Défenseurs de la Foi[C'est-à-dire ?] Ces souverains régnants qui s’affrontent si longuement ont d'étroites parentés : Les dégâts causés par les combats et la circulation incessante des troupes armées en campagne ou en débandade sont considérables, parfois inouïs. Franz von Mercy †, Philippe III Celui-ci le fait assassiner en février 1634. Au début du XVIIe siècle l'Allemagne est divisée religieusement. Jean de Werth Elles trouvent sur leur route non seulement les armées de la Sainte Ligue dirigées par Tilly, mais aussi une armée impériale nouvellement levée et placée sous le commandement d’Albrecht von Wallenstein, le plus grand condottiere de son temps, homme d’intrigue autant — sinon plus — que militaire de talent[39]. Des fortunes colossales sont ainsi amassées sur le malheur des populations par des hommes sans scrupules tels que Wallenstein lui-même, Liechtenstein, Gottfried Heinrich zu Pappenheim ou Hans de Witte. de France / J. Garnier, 2004 . En 1639, les Français prennent l'offensive dans le nord du royaume. La dernière grande bataille de la guerre est celle de Lens (19 août 1648) : Condé y défait si sévèrement les Espagnols que cette bataille oblige Ferdinand III[94] à accepter les formalités de paix dont les négociations durent depuis cinq ans[95]. C’en est fini de ce pays en tant que grande puissance européenne. La lettre de majesté est annulée et les rebelles sont exécutés. En mai 1635, la France déclare la guerre à l'Espagne, dont les troupes viennent de s'installer dans plusieurs villes du Palatinat allemand pour verrouiller l'accès à l'Allemagne. Les faits les plus marquants sont en 1637 la mort des ducs de Mantoue et de Savoie[73], et le début de régence difficile de la duchesse de Savoie, Christine, la sœur de Louis XIII, en butte aux intrigues de ses beaux-frères, Thomas et Maurice, alliés aux Espagnols. Ambrogio Spinola Il y gagne auprès des protestants une réputation détestable, largement outrancière car lui-même fait ce qu’il peut pour limiter les exactions de ses troupes[43],[45]. Notice n° : FRBNF15592843. Les Espagnols s'emparent de Fontarabie( Pays Basque) en septembre, mais une partie de leur flotte est coulée en août. Martin H., 1860, Les Espagnols tiendront la cité 10 années durant, jusqu'à sa reconquête par les maréchaux, On pourra se reporter à la carte donnée par, Un arbre généalogique, partiel, peut être consulté dans l'ouvrage de, Mémoire des guerres de la Comté de Bourgogne, Alfred Börckel, Mainz als Festung und Garnison von der Römerzeit bis zur Gegenwart, Verlag von J. Diemer, Mayence, 1913. En septembre 1642, ils s'emparent de Perpignan capitale du Roussillon. À la demande des catholiques, le duc Maximilien Ier de Bavière intervient et impose le retour de la ville au catholicisme. Elle stipule que : Les tensions politiques et économiques s'accroissent entre les puissances européennes au début du XVIIe siècle. Ils y sont sévèrement défaits à la célèbre bataille de Rocroi le 18 mai 1643, par un général de 22 ans, Louis de Bourbon, duc d'Enghien, surnommé plus tard « le grand Condé »[86]. Outils . Les Hollandais concluent une trêve avec l'Espagne. 6 juin: émeutes antifiscales à Blanzac, près d'Angoulême, pendant la foire de la Saint-Jean-Baptiste [6]. Sur le front oriental les hostilités sont moins intenses. En 1617, Matthias de Habsbourg, empereur depuis 1612, sans descendance, transmet le royaume de Bohême à son cousin Ferdinand de Styrie, c'est la première étape pour que celui-ci accède au trône impérial. & 1636. avec les responses faites par Sa Majesté sur lesdites remonstrances. La Mothe de la Forest, un gentilhomme, prend leur tête en 1637. Ferdinand d'Autriche Ce fut loin d'être le cas. La guerre de Trente ans est un tournant décisif dans les relations entre états européens. La France voit avec dépit le déséquilibre qui s’instaure au profit du parti des Habsbourg[37]. Mais les Espagnols reçoivent de renforts des troupes impériales de Piccolomini, qui viennent d'être libérées par la paix signée entre l'empereur Ferdinand II et certains princes protestants allemands. Puis les armées catholiques, à nouveau réunies, traversent le Holstein et pénètrent au Jutland : pour sauver son royaume, Christian IV est contraint de signer la paix de Lübeck le 12 mai 1629, par laquelle le Danemark s’engage à ne plus intervenir dans les affaires de l’Empire[43]. Partagez et commentez en temps réel, à tout moment de la journée. A partir de 1635, la France est engagée dans la guerre de Trente Ans. En Allemagne, les Suédois après avoir battu les Impériaux en octobre sont repoussés en Poméranie. Ce scénario permet aussi aux Francs-Comtois de gagner par une victoire diplomatique plus tard dans la partie, via un traité de paix. La diplomatie de la France s’exerce aussi auprès du roi de Suède Gustave II. Les exactions sont nombreuses : tortures, massacres en masse d’innocents, viols, assassinats, etc[16]. Tilly se porte vers les régions rhénanes pendant les années 1621-1622, et les affronte ensemble ou tour à tour au cours de plusieurs batailles (à Wiesloch, victoire protestante[34], à Wimpfen, à Höchst — victoires de la Ligue alliée aux Espagnols de Spinola) sans résultat définitif[35]. Maximilien Ier de Bavière Toutefois, lors de la bataille décisive de Stadtlohn le 6 août 1623, Tilly met en déroute complète l’armée de Christian de Brunswick : les forces catholiques contrôlent le sud et l’ouest de l’Allemagne mais ces combats sont accompagnés de destructions, de pillages et d’exactions très importants par les armées en campagne[36]. « Guerre de Trente Ans » expliqué aux enfants par Vikidia, l’encyclopédie junior, https://fr.vikidia.org/w/index.php?title=Guerre_de_Trente_Ans&oldid=1134393, Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0. Gustave II bat Tilly à Breitenfeld le 17 septembre 1631. Les troupes françaises battent les Espagnols à Avein en Belgique et font leur jonction avec leurs alliés protestants des Provinces-Unies. En 1644, il échoue devant Fribourg qui reste aux Impériaux, mais les Français restent maîtres de la vallée du Rhin. De cette manière, la paix de Westphalie jette les bases du jus publicum europæum (le « droit public européen ») : un système nouveau et stable de relations internationales, fondé sur un équilibre entre des États chacun titulaire de la souveraineté ; les guerres sont désormais conçues comme des conflits sécularisés d’État souverain à État souverain. Ces traités apparaissent donc comme un pivot temporel, seuil de passage d'un ordre autoritaire de type pouvoir pastoral vers celui de l'établissement progressif d'une gouvernementalité fondée sur une rationalité politique privilégiant l'économie politique de l'État souverain, ce dernier lui-même fondement du droit international moderne et contemporain. La deuxième défenestration de Prague, épisode relativement anodin, est l'événement déclencheur du conflit, mais la disproportion est grande entre l’étincelle initiale et la gravité et la durée du conflit, qui ne peuvent se comprendre que par l'existence de causes profondes qui atteignent leur paroxysme pendant la même période. Jusque-là, la France a soutenu financièrement et diplomatiquement les ennemis de l'empereur. La Contre-Réforme, dirigée par la maison de Habsbourg, a pour ambition de faire regagner au catholicisme le terrain perdu[6]. Depuis la Franche-Comté, alors espagnole, les Espagnols pénètrent en Bourgogne, échouent devant Saint-Jean-de-Losne et doivent se replier devant l'arrivée de renforts français. C’est à ce même moment qu'est négociée la Paix de Prague entre l’Empereur et plusieurs princes protestants dont l’Électeur de Saxe : les armées impériales commandées par Piccolomini peuvent alors se retourner vers les Pays-Bas. -- 1501-1700 -- manuscrits Cette même année, le sort des armées en Italie du Nord fait rentrer les États de Savoie dans la dépendance de la France[80]. ... Du Conn ecticut, où l'on était l e plus s ens ible aux souf frances récent es et au danger q ui couv a it, un g roupe d' hommes s e mit en route t andis qu 'un autr e, venu de Ba y, fai sait jonctio n ave c e ux chez les Narr agan se tt s, égale ment de la p art ie. de France / J. Garnier, 2004 . Le 26 octobre 1635, traité d'alliance avec les princes protestants d'Allemagne, les Suisse et le prince de Saxe-Weimar.- En 1636 : Les Espagnols sont chassés de … Les révoltes paysannes de 1636 Introduction : En France, le soulèvement des provinces d'aquitaines contre l'introduction de la gabelle, l'impôt sur le sel, déjà imposés en 1548, peut-être consideré comme la première de ces véritables guerres paysannes. Celui-ci est finalement vainqueur. Louis XIII ordonne alors à La Force de lever le camp de devant le Catelet[i] et d'aller appuyer sur le champ le maréchal de Châtillon afin d'assurer la logistique de son armée au cas où les Espagnols décideraient de marcher sur Saint-Omer. Seul le lieutenant-général de La Meilleraye resta sur place avec sa division. Le 23 mai 1618, au palais de Hradschin à Prague, les Défenseurs de la foi protestante rencontrent deux émissaires catholiques de Ferdinand II, Martinitz et Slawata : ceux-ci sont passés par la fenêtre sans être sérieusement blessés car ils tombent sur un tas d’ordures[11],[13]. Richelieu se décide alors à une intervention ouverte et, en 1636, la France se trouve en guerre contre l'Espagne et l'Empire. À la diète de Ratisbonne en août 1630, ils imposent à Ferdinand II de relever Wallenstein de son commandement. Gustave II est de confession luthérienne et il est inquiet des succès des catholiques en Allemagne du Nord. Gérard de Watteville Les Français commandés par le duc d’Enghien s’emparent de plusieurs villes de Flandres, mais après la prise de Dunkerque, les Hollandais font une trêve avec les Espagnols (laquelle trêve se termine par une paix définitive) et ces derniers peuvent reprendre pied. Au printemps, Louis XIII et lui-même, bien que tous deux malades, partent avec une armée pour conquérir le Roussillon, dans le cadre de la guerre des faucheurs. les dignitaires de l'Église catholique (évêques et archevêques) qui se sont convertis au luthéranisme doivent abandonner leurs domaines (évêchés et archevêchés).