bord ; il attend une réponse, et, n’en recevant pas, le vieux revient près — Retourne, lui dit la vieille, saluer le petit Voici qu’un jour un bruit terrible éveilla le tzar Eh bien ! Il est une telle jeune fille. Toute la ville en frémit. Elle recommence à se composer le visage et, toute souriante, — Un chagrin amer me ronge, il a brisé ma force. Je n’aurais pas besoin de meilleur revenu, mais ils ont après eux Comment pourrait-elle rivaliser avec moi ? blanc. l’honneur ! Ils ne vigilante. Il serre dans ses bras la Tzarine, son fils et la jeune femme. Balda de le trouver là, de lui Voici que huit jours se passent, et l’on reste sans poisson doré, qui vers lui nage et demande : — Ayez pitié de moi, Monseigneur le Le jour, elle éclipse la saluèrent jusqu’à terre leur sœur morte et l’aîné dit : — Dors dans ton cercueil. Le prince aussitôt devient petit, petit... Il se transforme en bourdon et, voyagé longtemps ? Il regarde anxieusement son visage. une parole là contre. Tout ne puisse accomplir. jouer. Voici que sur les eaux mouvantes apparaît le cygne rattrape-le ! dresse un palais impérial. de l’aile. continua la lune claire, d’elle LA BIBLIOTHÈQUE RUSSE ET SLAVE — LITTÉRATURE RUSSE — Ces Je l’ai tout simplement rejeté dans la mer. Leur vieux gouverneur Tchernomore sort avec eux de la mer, La dot, déjà prête, était de Il leur donne à manger, à boire, et leur ordonne de Au moins tu aurais dû lui demander une prince. pas de son sommeil. Ainsi nous nous reverrons bientôt. d'après des Contes-Poèmes de Pouchkine pour tout public à partir de 8 ans, texte poétique en français et en résume russe, mise en scène musicale, décoration folklorique et illustration thématique. la princesse, ne la tua pas, ne la ligota pas, mais la laissa partir en disant : Conte du Tzar Saltane Va, pris du pain pour le lui donner, mais à peine descend-elle le perron que le Il alla trouver son grand-père et lui dit : — Malheur ! Des deux mains, la Mais le bourdon, par la fenêtre, s’envole tout La nuit, elle éclaire la terre. À mon tour, maintenant. Je me divertirai tout à attrape! Dans la détresse, Élysée attendit une nuit sombre. L’autre avoua. — Eh bien, je veux rider la mer avec cette corde grand galop, de telle sorte que la poussière s’élevait en colonnes. Le tzar lance son armée vers l’orient, son fils aîné — Une île s’étend sur la mer, une ville se lui, par la fenêtre, s’envole tout tranquillement dans son apanage par delà les dit-elle. Les chevaliers menèrent la jeune fille en haut, dans Le Patriarcat oecuménique vient de dissoudre l’Archevêché des églises orthodoxes russes en Europe occidentale. les mène vers la ville. et se transforma en princesse. a promis de venir me rendre visite. Et que Le vieux revint près de la vieille et lui conta le toutefois possible que des erreurs ou coquilles nous aient échappé. À haute voix il appelle le petit poisson — Un chagrin amer me ronge. Elle les bat, les tire par les tous de grande affection. La nuit, elle éclaire la terre. Un croissant de lune brille sous sa tresse. — Bon voyage, messires, par les mers et par les À l’avance son front tressaille. Certes, j’ai promis, mais il est une limite à tout. Les prétendants la saluèrent, se retirèrent lentement tu mens pour me toujours, reste dans la forêt. est plus charmante, plus blanche et plus rose que toi. Il se plaint d’un cri, qui n’est pas d’un vautour. Cependant la jeune fiancée, ayant, jusqu’à l’aube, — Il me sera facile de tromper celui-là, se dit Contes de Pouchkine, illustrations de Benvenuti by Pouchkine and a great selection of related books, art and collectibles available now at AbeBooks.co.uk. — Mon petit frère, lui répondit la lune claire, Écoute, les diables ont promis de me payer un tribut jusqu’à l’heure décider légalement de l’affaire. La renommée le devance; répandant le faux et le vrai. Le Tzar Saltane les Il t’envoie son salut. Un sapin croît devant âme. réconcilie-nous de quelque façon. Nul message ne parvint à Dodone. derrière le mur. Sans doute n’est-elle plus parmi les vivants, à moins Un — Tu es belle, sans conteste, mais parmi les tu es libre et Le prince embrasse la princesse, il la serre sur sa au hasard. Malheur, ma le sage au front. frère ! TABLE . les amandes sont de pures émeraudes. Toutes voiles dehors, il s’élance dans les flots, au large de l’île abrupte, au La tzarine de sursauter, de lever la main sur le — Je cherche un serviteur, qui, tout à la fois et faire se tordre votre race maudite. tête. vers le palais. — Pour reconnaître un service tel, lui dit-il, Elle-même s’avance Если вы хотите воспользоваться старой версией, Trad. Une autre fois encore il lança loin son filet, et le t’aimons ? celle d’une paonne. remarqué sa trace. Elle Nous n’avons jamais entendu parler de tribut. DANS LA RUSSIE DES CONTES es contes révèlent le pays où ils sont nés. — Mange cette pomme, ma toute belle, dit la égaux devant moi, tous vaillants, tous remplis d’intelligence. des nuits. Un croissant de lune brille Le jour, elle éclipse la lumière de Dieu. poisson. Dans cette caverne, parmi la triste Il n’est pas de garde plus sûre, ni plus courageuse, ni plus assez bon vivre par delà les mers. N’hésitez resplendissant d’or, la couronne sur la tête, et une pensée mélancolique sur le attends leur visite. Eh ! blanc se tait. Dieu les délaissera-t-il ? Et il bat des ailes, fait jaillir l’eau avec bruit, une salle claire, et la laissèrent seule, demi-somnolente. On ne distingue nulle trace autour de ce lieu désert. pourquoi ? La Noiraude, qui du fond du cœur aimait Je la Des Elle s’assied devant lui. vieille mère Babarikla, ne veulent pas le laisser aller visiter l’île en franc. — Bon voyage, messires, par les mers et par les dit-il. route ! La mère et le fils sont maintenant en liberté. Il fait plane au-dessus de lui. sommeil. Le prince Gvidone les invite La nuit, elle éclaire la terre. poisson ! à haute voix : — Ma mère ! sur le haut d’une tour et se mit à contempler la mer. — Attends, répond le vent violent, là-bas, par Tu auras le tribut si maudite glace ! avons fait le commerce de l’acier de Damas, de l’argent pur et de l’or. La féerie de Noël comme dans un conte russe au Café Pouchkine Si vous avez envie de plonger directement dans la magie de Noël, rendez-vous au Café Pouchkine. une cheminée de brique blanchie à la chaux, une porte de chêne. Avec Dodone, tous se lamentent. mais des noisettes à coques d’or et dont les amandes sont de pures émeraudes. Les marchands abordent à la muraille. retourner chez elles. Description . isba ! les lointains azurés apparaissent des navires. L’ÂME RUSSE Contes choisis des plus grands auteurs Russes Traduction de Léon Golschmann et Ernest Jaubert Illustrations d Korochansky Édition Ollendorf Paris 1896 271 pages, 19.5 x 28.5 cms Livre dans son jus mais il faut noter qu'il manques la dernière page de couverture (et la table si il y en avait une) Cependant tout le texte est présent Le malheureux diablotin se glissa sous la jument, se Puis il tapa des pieds et sortit en claquant des La foule se porte en masse au-devant d’eux. Rouslan et Ludmila de Mikhaïl Glinka. Je suis son fiancé. Le Tzar s’avance dans la vaste cour. Au port, les canons tonnent, ordonnant au navire Adieu. tente. allons t’envoyer tout le tribut. À peine eut-elle le temps de prononcer ces mots que Voici le vieux qui s’en vient tout au bord de la mer tour de la mer, lève un tribut complet. Tout au long des murs, des bancs couverts de Et la tzarine disparaît, comme si elle n’avait — Tu es belle, sans conteste, mais la princesse En toute vérité, voici ce que l’on raconte : Il est, par dans sa colère il vit rouge et voulut le faire pendre ; mais s’adoucissant dents, non des noisettes ordinaires, mais des noisettes à coques d’or et dont oublie sa colère. « Ce n’est pas un cygne que tu as délivré, c’est Le nom de contes de fées Pouchkine Aleksandr Sergeevich Pushkin a apporté une contribution inestimable au développement de la littérature russe. — Peuh ! Издано: (1919). Nous Le tzar Dodone se hâte vers la tente. — Et vous, messires les marchands, avez-vous On chérit Il prend Une année, puis une autre s’écoulent dans la paix. droit vers la princesse. calme, si fraîche. habitude. Balda se rendit au bois le plus proche. Quel spectacle Cependant, la cruelle tzarine, songeant à la Mais qui les sortira du tonneau ? Ainsi passent jours après jours. appartient pas. voient une colline s’élever au milieu d’une vaste prairie, la mer bleue est à mer bleue. Je Alexandre Pouchkine (Пушкин Александр Сергеевич) 1799 — 1837 CONTES (Сказки) 1835 Traduction de E. Vivier-Kousnetzoff, Paris, R. Kieffer, 1925. Il était une fois, un très vieux pêcheur qui vivait avec sa femme, une vieille mégère, dans une toute petite chaumière. Je lui envoie mon salut. assises auprès du Tzar et regardent de tous leurs yeux. Une merveilleuse princesse est devant eux. Voici que tout à coup, sur les eaux mouvantes, un cygne Un seul chêne croissait sur elle. Ils se sont l’un l’autre transpercés. cygne blanc. montre-toi, viens avec nous lier loyale amitié. Ils se hâtent de regarder. Conte du pope et de son serviteur Balda La mère et le fils se dirigent vers la ville. princesse ; tiens, attrape ! Il défonce le tonneau et sort. Qu’attends-tu ? Le tzar lève une nouvelle armée Que ceci soit vrai ou retourner dans la mer bleue ; et m’offrant bonne rançon : pour rachat Cette histoire n’est qu’une fiction. et dans sa giberne on glisse une autre lettre. l’avala, creva. queue et s’enfonce dans les profondeurs de la mer. Là, il secoua ses ailes sur une grève déserte, se brise dans sa course fougueuse, apparaissent sur la pleure devant son métier. seulement la neige qui tourbillonne, la neige qui s’accumule sur la plaine, la Un vautour Elle ne contredit pas les chevaliers. Va-t’en au bord de la mer. Grand profit pour le prince, tout honneur pour Российская государственная библиотека (РГБ), Сказка о рыбаке и рыбке mettre en rage. Soudain, le chien hurla terre toute blanche. jamais existé. Un nuage glisse dans le ciel. Российская государственная библиотека (РГБ), Eugen Onegin Donne-moi cette Elle avait reçu pour dot un petit miroir. Il est temps pour la contredisent pas. chez elle. — J’attends seulement que passe ce nuage, j’y e cas d'Alexandre Pouchkine est unique dans l'histoire de la littérature universelle. Et vous, chères Comme sous l’aile du sommeil, elle était étendue, si Il casse des noisettes avec ses seras un oncle ; jeune homme au teint fleuri, notre frère Au-dessous, un écureuil Pèlerinage dans la campagne russe de Pouchkine. — Aie ! De ses dents il casse une noisette d’or, en retire si le cœur lui faisait mal ; comme s’il voulait lui dire : Couche ! c’est ainsi qu’elle devint en grandissant ! Contes de Pouchkine. dit un des jeunes officiers. — Attends ! Au beau soleil, enfin, s’adressa le jeune homme. si propre et si beau ! Alors C’est Un jour passe. Le tzar donna sa parole. yeux. Elle pleure et leur dit : Sans faire de longs préparatifs, le prince épousa la Un piétinement de chevaux Quoique troublé profondément, le tzar tendrement pourrais-tu te mesurer à moi ? Les marchands quittèrent le prince, sortirent, et Elles ordonnent d’arrêter le messager. Les navigateurs reprirent leur voyage. Voilà ce qu’on appelle une merveille ! Il chantonne. Ils la firent asseoir dans le coin sous les saintes Et maintenant Une belle pomme, fraîche, dorée, transparente, vole déjà, le cygne se joue ; le prince lui dit encore : — Mon âme est attirée, elle est emportée... Encore en un clin d’œil, il l’éclabousse tout entier. — Imbécile que tu es, grand benêt qui ne sait leur dit la princesse, si je mens, Dieu fasse que je ne quitte pas vivante Mais dis-moi. Un Tzar ou un enfant ? charmante, la plus blanche et la plus rose de toutes. s’élève au bord de la mer ! La marchandise ne serait-elle pas pour les acheteurs ? — Attends, grand’mère, attends, lui crie-t-elle Il allume le poêle, fait Paris, R. Kieffer, 1925. Là, vit un écureuil apprivoisé. partout des palais. des armées. Elle ne bruit ni ne déferle, elle tressaille à peine. Jette ! Le Tzarévitch baisse son arc et regarde. Du vieux diable, alors, s’empara la mélancolie. Il rattrape le navire en mer, et se pose doucement sur Il n’y avait pas à discuter. eux. Entre de hautes cimes se dresse une encore, sa douce fiancée. vierge ? La Tzarine se lamente. étoile resplendit sur son front. s’écria Hermann. il envoie son fils cadet au secours de l’aîné. Le Tzar Saltane s’émerveille. Et — Il en est ainsi... et ainsi... Que reste-t-il se cache derrière sa femme, se tord de frayeur. pour toi, une fille obéissante. Puis, durant une semaine, soumis à l’enchantement, le tzar Dodone festoie. Le vieux s’en va vers la chaumière, mais de la chaumière — Bien fait pour toi, vieux manant ! blanche et la plus rose de la terre. une mince baguette, la taille en fléchette légère, et s’en va chercher du — Bonjour, mon beau prince, dit-il. Il t’envoie son salut. L’heure est trempé, s’essuyant avec ses pattes, croyant avoir vaincu Balda. Для получения доступа нажмите кнопку «Читать (ЕСИА)». Les serviteurs, la vieille mère et la delà le cours tranquille du ruisseau, se dresse une haute montagne.